BRASURE EN PÂTE POUR l'INDUSTRIE HORLOGÈRE
Les brasures en pâte ont été introduites dans l’industrie horlogère en 1972 par Monsieur Hilderbrand. Cette technologie,
issue de l’industrie spatiale, utilise le métal d’apport sous forme de poudre, mélangé avec un liant. La pâte est en général conditionnée en seringues pour en faciliter l’application. Dans l’industrie horlogère, un intérêt s’est rapidement manifesté pour les brasures en pâte pour l’or, les premiers utilisateurs furent les fabricants de bracelets.
Le métal d’apport pour le brasage est plus connu sous forme de baguette, par exemple pour les installateurs sanitaires, ou en fil pour le brasage tendre avec un fer à souder. Les bijoutiers travaillent traditionnellement avec des plaquettes qu’ils découpent en petits morceaux appelés paillons. Ces paillons sont bien adaptés au travail de l’artisan mais dès l’arrivée du brasage industriel dans des fours, les brasures en pâte les ont vite remplacés. Le positionnement d’un petit dépôt de pâte qui colle est bien plus facile que fixer un petit paillon qui risquerait de se déplacer ou de tomber lors du passage au four.
Les composants principaux d’une brasure en pâte sont les suivants :
– métal d’apport sous forme de poudre
– liant
– décapant en poudre (seulement pour des applications à l’air ou des applications particulières)
Tous les alliages de brasures conventionnelles peuvent être obtenus sous forme de poudres et peuvent ainsi servir pour la production de brasures en pâte. La technique de la métallurgie des poudres permet de produire même des alliages impossibles à obtenir par la métallurgie traditionnelle.